Alors que le chômage explose, Pôle emploi collabore à un programme européen visant à favoriser les migrations en provenance d’Afrique du Nord

Alors que le chômage atteint aujourd’hui en France des taux records, Pôle emploi s’apprête à mettre en place le « projet TEAM », un programme européen visant à « améliorer et faciliter » pendant deux ans la gestion des migrations de main d’œuvre vers l’Europe – en particulier vers la France – en provenance d’Afrique du Nord. Un projet que Nicolas Sarkozy se garde bien d’évoquer.

Ancien patron de l’Inspection générale des finances, Jean Bassères a pris ses fonctions à la tête de Pôle emploi depuis 3 mois, où il a succédé à Christian Charpy. Quand il était le patron de Pôle emploi, ce dernier avait commencé à mettre en place, conformément aux souhaits du Medef, une politique ouvertement mondialiste favorisant la « diversité » et la discrimination positive au détriment des salariés « de souche », et ce alors que le nombre des chômeurs français connaissait une augmentation sans précédent.

Interrogé dans Actions, le magazine de Pôle emploi, Jean Bassères – qui déclarait il y a peu « ne pas avoir une connaissance approfondie » de sa nouvelle affectation – multiplie lieux communs et déclarations lénifiantes : « Notre mission est plus essentielle que jamais,…nous allons écrire une nouvelle page,…nous devons profiter de l’expérience de chacun, …l’engagement de tous est nécessaire,… nous devons nous projeter dans l’avenir avec confiance…, nous allons définir un nouveau contrat social. »

En réalité le nouveau responsable de Pôle emploi entend bien poursuivre la politique initiée par Christian Charpy. Pour preuve, Pôle emploi vient de prendre en charge le projet TEAM (« Techniques Educatives, Accompagnement et Médiation ») « pour faciliter les migrations professionnelles ». De quoi s’agit-il en réalité?

Ce projet – en grande partie financé par l’Union européenne – vise à « améliorer et faciliter pendant deux ans la gestion des migrations de main d’œuvre vers l’Europe – et en particulier la France – de cinq pays d’Afrique du nord : Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, et Egypte». Seule la Libye manque à l’appel. Mais comme on le sait ce pays rencontre actuellement quelques « problèmes ».

Répondant à des enjeux clairement géopolitiques, ce programme se veut « un élément de réponse aux évolutions probables concernant la mobilité internationale, car les flux migratoires en provenance d’Afrique du Nord demeureront importants (sic). » Le chef de projet à Pôle emploi, M. Sadiki, n’en attend rien moins qu’une « gestion efficace de la mobilité internationale de main d’œuvre en renforçant les systèmes de prospection à l’étranger et les parcours migratoires pilotes ». Les résultats de ces actions seront bien sûr « présentés à la Commission européenne. »

Cette nouvelle mesure prise par Bruxelles, et que la France entend appliquer, intervient au moment où le taux de chômage de la zone euro a atteint, selon l’Office européen des statistiques Eurostat, son plus haut niveau depuis quinze ans, avec 17,13 millions de personnes, soit 10,8 % de la population active. La France compte pour sa part 4,278 millions de chômeurs au 1er mars 2012.

« Ce projet doit-il être une priorité pour Pôle emploi ? » s’interroge un cadre de cet organisme, qui précise « lors de sa création en 2008, Christine Lagarde avait prévu que chaque agent aurait en charge la gestion d’un “portefeuille” de 60 chômeurs. Or la moyenne est aujourd’hui de près de 150, atteignant même le chiffre de 250 dans certaines agences. Parallèlement, le gouvernement a baissé de 12 % pour 2012 le budget de la mission emploi. Les demandeurs d’emploi ont du souci à se faire. »

En campagne pour sa réélection, Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter depuis quelque temps qu’il entend réduire l’immigration, n’hésitant pas à se poser en défenseur d’un modèle social français qui, selon ses propres dires, ne « résisterait pas » à un afflux d’étrangers. « Il y a un moment où nous devons dire par souci de l’équilibre de nos comptes sociaux […] que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde », a-t-il ainsi déclaré dans les Yvelines le 28 février dernier. Un thème qu’il développe depuis avec une constance et une assurance à la hauteur de son bilan – en matière d’immigration son quinquennat aura produit un solde positif d’immigrés évalué, selon les sources, entre un et deux millions de personnes.

Apparemment l’ambition affichée par Pôle emploi de collaborer au projet bruxellois visant à assurer une « gestion efficace de la mobilité internationale de main d’œuvre en renforçant les systèmes de prospection à l’étranger et les parcours migratoires pilotes » n’a pas semblé jusqu’à présent déranger outre mesure le Président de la République. Il est vrai qu’en matière de double langage l’homme est un expert confirmé.

© Novopress.info

Le Conseil des Droits de l’Homme est une imposture

La Suisse, l’Espagne, la Pologne, la Norvège, l’Italie, la Belgique, l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie ont voté pour. Si la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni avaient été membres, il ne fait guère de doute qu’ils auraient fait de même.

Seuls les Etats-Unis ont voté contre, et brisé une formidable unanimité dans laquelle tous les représentants de la grande et belle civilisation européenne se sont conduits comme leurs collègues des satrapies africaines et autres dictatures arabes.

Le vote concernait la création d’une mission d’enquête sur « l’impact de la présence juive » à Jérusalem, en Judée Samarie « occupée » et dans le Golan « syrien », dont un article de la Ména a récemment traité.

Les enquêteurs désignés se rendront sur place, et ils rédigeront un rapport.

Il se peut aussi qu’ils rédigent le rapport avant de s’être rendus sur place, car les enquêteurs en question sont des imposteurs, qui ont décidé à l’avance de ce qu’ils allaient trouver.

Il ne fait aucun doute qu’ils vont parler des « souffrances » atroces du « peuple palestinien » causées par de « sales Juifs » qui ne savent pas que la Judée, comme son nom l’indique, doit être Judenrein, que la Samarie « a toujours été musulmane », et que le véritable nom de Jérusalem, « où il n’y a jamais eu aucun édifice avant la construction de la superbe mosquée Al Aqsa », est Al Quds.

Le texte sera digne du tristement célèbre rapport Goldstone. Il pourra finir dans la bibliothèque d’Abou Mazen, alias Mahmoud Abbas, entre les Protocoles des Sages de Sion et un exemplaire relié cuir de Mein Kampf, annoté par Amin al Husseini au temps où il œuvrait à la Solution Finale du côté de Berlin.

L’endroit où a eu lieu le vote est, vous l’aviez deviné, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, cette institution infâme, qui aime inviter des orateurs de qualité, tel Mahmoud Ahmadinejad, ou, plus récemment, Ismail al-Ashqar, dignitaire du Hamas.

Le gouvernement israélien a répondu qu’il ne coopérerait pas avec la mission, et c’est bien le moins qu’il puisse faire.

Bien sûr, Israël sera critiqué, fustigé pour cette non-coopération. On dira, dans toute la presse internationale, que s’opposer à une enquête du Conseil des Droits de l’Homme est faire montre d’hostilité à l’idée même de ces droits.

Et, dès lors que les représentants de la grande et belle civilisation européenne participent à l’infamante démarche, comment des journalistes européens pourraient-ils dire le contraire ?

Aucun journaliste d’un grand media européen n’admettra que les enquêteurs sont des imposteurs ou que le Conseil lui-même est une imposture, qui souille l’idée même des Droits de l’Homme.

Des massacres ont lieu en Syrie, mais c’est un pays dans lequel il n’y a apparemment pas de problème d’irrespect des Droits de l’Homme, et ce ne sont pas les représentants de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite ou du Qatar, membres du Conseil, qui diront le contraire. Quand des Arabes massacrent à la mitrailleuse lourde, à l’artillerie ou au canon de char d’autres Arabes, tout va bien.

Des crimes de masse ont lieu au Tibet, mais ils « ne constituent pas une violation des Droits de l’Homme » non plus, puisque le Tibet a été annexé de force par la Chine, qui est elle-même un pays membre du Conseil.

L’Angola, le Bénin, Djibouti, la Mauritanie, le Congo, l’Ouganda ou le Sénégal, tous membres de l’institution, n’éprouvent aucun cas de conscience lorsqu’il s’agit de détourner le regard quand les Droits de l’Homme sont bafoués dans d’autres pays africains, membres ou non du Conseil, tels le Nigéria et le Soudan.

Il n’y a qu’un seul pays sur Terre qui viole les Droits de l’Homme aux yeux de l’institution infâme : Israël. Et il n’y a qu’un seul peuple criminel selon elle : le peuple juif.

Si l’institution avait existé au temps de la Seconde Guerre Mondiale, on n’aurait constaté aucune atteinte aux Droits de l’Homme sur l’ensemble du territoire du Reich. J’en suis certain. [Ce fut, dans une large mesure, le sens des conclusions de la Croix Rouge à l’époque ; notamment après une visite, par ses « enquêteurs », du camp de concentration de Theresienstadt. Ndlr.]

Le Conseil a été créé pour remplacer la Commission des Droits de l’Homme, celle-là même qui avait organisé, en septembre 2001, le sommet antisémite de Durban. Le Conseil ne vaut pas mieux que la Commission qu’il remplace, et devrait, comme elle l’a été, être jeté à la poubelle.

Que des satrapies se déclarent adeptes des « Droits de l’Homme » est, en soi, déjà une honte. Que ces satrapies et ces dictatures ne cherchent pas même à cacher leur haine antisémite et leur volonté de traiter Israël de manière immonde et calomniatrice, procède d’une infamie plus grave encore.

Et le fait que des pays d’Europe se fassent complices de ces satrapies et dictatures rend compte de la situation de dépravation morale dans laquelle ils se trouvent, les rendant méprisables.

Les Etats-Unis sauvent l’honneur : Obama, qui n’est pas du tout un ami d’Israël, sait que, pour l’opinion américaine, il est des limites à ne pas franchir. Les dirigeants européens savent, eux, que les opinions européennes sont serviles, et que les journalistes, comme des chiens en laisse, font où on leur dit de faire.

Il m’arrive d’imaginer que, dans un sursaut de dignité retrouvée, tous les pays occidentaux fassent le geste salubre de quitter une institution qui n’a aucune raison d’être, sinon de donner de la consistance à l’imposture, ainsi qu’un emploi aux imposteurs qui la font vivre, mais j’ai trop d’imagination. La dignité est un mot qui a cours aujourd’hui dans deux pays encore : les Etats-Unis et Israël.

Le premier de ces pays est isolé face à une grande communion amère où le cynisme des uns le dispute à la lâcheté des autres.

Le second est pointé du doigt comme le pays à détruire, celui qui fait tache au milieu d’une région qui, sans lui, serait uniformément teintée de barbarie, à l’instar du Conseil des Droits de l’Homme.

Un dernier point encore : la motion votée avait été présentée par le Pakistan, au nom de l’Organisation de la Conférence Islamique, avec le soutien du Venezuela et de Cuba. Sans commentaire !

La motion avait été déposée sur la suggestion d’une douzaine d’organisations militantes « palestiniennes » financées par les pays de l’Union Européenne. Sans commentaire non plus.

Qui, d’après vous, a financé l’organisation de la haineuse Marche sur Jérusalem, le 30 mars dernier, mêlant islamistes, gauchistes, nostalgiques du fascisme et du nazisme, « antisionistes » et antisémites du monde entier ? Je vous laisse deviner.

Guy Millière © Metula News Agency

Prêche du vendredi à la télévision égyptienne : “l’Europe va devenir un État islamique”

Extrait d’un sermon du vendredi prononcé par l’imam égyptien Abou Ali Al-Hasan, diffusé sur la chaîne Al-Hekma TV le 6 janvier 2012:

Ali Abou Al-Hassan: “… Avec l’émigration [musulmane] [en Europe], et la réticence [des européens] à se marier et avoir des enfants… Une centaine de personnes n’engendreront que quatre-vingts, et dix ans plus tard, ces quatre-vingts seront remplacés par une soixantaine, et ces soixante seront plus tard remplacé par quarante, et ces quarante ne deviendront plus que dix une décennie plus tard, et vingt ans plus tard, pas un seul d’entre eux ne restera!

L’Europe en a pris conscience. Dans quelques temps, l’Europe va devenir un État islamique unique, qui ne connaîtra plus rien d’autre que “Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et Mohammed est son messager.”

C’est comme ça, qu’ils le veuillent ou non. C’est la décision d’Allah. L’islam arrive !”

Avec 470 000 visas annuels délivrés par l’Intérieur (chiffres officiels 2008) aux ressortisants de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie et de la Turquie, il faut croire que le gouvernement sarkozyste veut donner raison à l’impérialisme islamique.

© Observatoire de l’islamisation