Conférence de l’UDCC: « Défendre la liberté d’expression face au processus d’Istanbul »

Samedi 21 avril 2012, avant le 1er tour de l’élection présidentielle, l’UDCC organise une conférence présentée par M. Alain Wagner ayant pour thème la défense de la liberté d’expression face au processus d’Istanbul. La conférence débutera à 17h15 au Café du Pont Neuf, au 14 Quai du Louvre, métro Pont Neuf.

M. Wagner interviendra dans une première partie pour décrire ce processus puis expliquera comment « acquérir votre outil de manifestation permanente sur la voie publique ». Enfin il répondra aux questions du public.

L’entrée sera accompagnée d’une consommation de 6 euros.

Qu’est ce que le processus d’Istanbul en quelques mots :

Le but explicite du Processus d’Istanbul est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique. Ce processus est dirigé par l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), un ensemble de 57 pays musulmans.

Fort de son accueil aux États-Unis par l’administration Obama, c’est maintenant à Bruxelles, invité par l’Union européenne en juillet 2012 que se déroulera la prochaine réunion du Processus d’Istanbul.

Pour défendre notre liberté d’expression et nos valeurs, le première pas est de s’informer, le second de s’organiser pour enfin agir. Voilà ce que propose cette conférence.

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Sous l’impulsion du maire socialiste Cohen, Toulouse capitale de la haine de la France ?

On ne mettra pas sur le dos du maire de Toulouse les assassinats perpétrés par Mohamed Merah, bien évidemment, mais ce qui se passe depuis quelques années à Toulouse montre que tout est fait pour que cette ville ne soit plus française, tout simplement.

On commencera par rappeler les événements du 18 novembre 2009, quand le drapeau français est arraché à la Mairie pour être remplacé par le drapeau algérien puis brûlé. Puis, à nouveau, le 21 avril 2010, rue Gayral, un groupe de jeunes a fait brûler un drapeau français. Comment s’en étonner puisqu’en novembre 2009 le maire adjoint chargé de la diversité, monsieur Makengo, avait minoré l’affaire, parlant de la « bêtise » d’un petit groupe ? Quel encouragement à mépriser la France, ses symboles et l’autorité !

Il y a à Toulouse un climat inquiétant pour les patriotes et les amoureux de la France.

Quelques anecdotes ? L’agression sauvage dont ont fait l’objet des adhérents et sympathisants de Résistance républicaine venus pique-niquer sur les bords de la Garonne pour célébrer les 140 ans de la troisième République, celle qui a fait naître la loi de 1905, le 4 septembre 2010. La présence de quelques jeunes venus essayer de perturber la conférence donnée par Pierre Cassen en avril 2010. La censure dont a été victime Anne Zelensky, invitée à donner une conférence en mars 2011 et interdite au dernier moment par les caciques socialistes…

En quoi tout cela concerne-t-il le maire, me direz-vous ?

Indépendamment du fait qu’il soit responsable de l’ordre dans sa ville, ses convictions profondes semblent avoir déteint sur l’extrême gauche de sa ville et on se demande donc si elles ne les ont pas encouragées. Ses dernières déclarations sont incroyables de cynisme : « Tout ce qui est nationaliste, Front National ou autre, je considère que réduire leur présence voire l’éradiquer, c’est important. Il y a deux moyens : par la loi et le rapport de force physique, qui montrent que l’on est très majoritairement contre, mais aussi par le combat idéologique. »

Dans un Etat de droit, où même la légitime défense est passible de tribunal, le maire d’une grande ville ose faire l’apologie de la violence, encourageant l’usage de la force physique pour se débarrasser de ceux avec qui il n’est pas d’accord !

Or, qui sont ceux contre qui il appelle à user de rapport de force physique ? Serait-ce contre les salafistes qui ont envahi la ville rose, qui tiennent des discours comme ceux qu’un certain Mohamed Merah tenait ? Pas du tout.

Non, le diable est ailleurs, il est chez les nationalistes, chez les Identitaires et au FN. Tous des partis autorisés et ayant pignon sur rue. Où sont les kamikazes de ces partis ? Quelles sont leurs victimes ? Où sont leurs messages de haine et d’incitation à tuer ?

Le Maire de Toulouse voudrait faire disparaître tous ceux qui tiennent à la France et surtout leur discours qui semble le gêner énormément qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

D’ailleurs est-ce un hasard si c’est à Toulouse qu’on veut remplacer le pont Bayard par le pont du 19 mars 1962 ?

D’ailleurs, est-ce un hasard si c’est à Toulouse que s’est tenue une grande manifestation pour les langues régionales le week-end dernier et si des milliers de gens étaient là pour réclamer, carrément, une loi constitutionnelle pour l’occitan ! Mais sans la présence des Identitaires, qui réclament pourtant eux aussi un vrai statut aux langues régionales ! Diabolisation quand tu nous tiens, gauchisme liberticide quand tu nous tiens…

L’occitan, actuellement, n’est pas interdit, chacun a le droit de l’utiliser en famille ou entre amis, peut l’enseigner ou le faire enseigner à ses enfants. Les seuls devoirs de chacun sont d’utiliser dans son métier et dans les actes publics le français, parce que l’on ne peut imaginer la babélisation/balkanisation de la France.

Eh bien cela ne suffit pas à ces manifestants, soutenus, on ne s’en étonnera pas, par Eva Joly ou José Bové, tous connus pour aimer la France… On ne s’étonnera pas non plus des promesses d’un Hollande, décidé, au cas où il serait élu (que les Dieux et les électeurs nous en préservent, par pitié) à ratifier la Charte des langues régionales et minoritaires qui obligerait la France à enseigner dans toutes ses régions en langue régionale, à rendre la justice en langue régionale, à payer moults traducteurs dans tous ses services publics etc.

On rappellera pour la forme qu’une vraie langue c’est bien celle qui a donné une littérature et une philosophie à une nation, qui a acquis ainsi toutes les subtilités de la langue pour traduire sentiments et pensées, faire naître émotion et beauté. Et que les langues régionales ou minoritaires si elles sont un plus, une richesse pour l’individu, ne peuvent la remplacer ni l’égaler.

C’est aussi de cela que ces illuminés veulent nous priver.

Bref, Toulouse, une ville prête à faire sécession pour devenir la tête de pont de l’Occitanie ? L’Europe en a rêvé, le maire de Toulouse le fera-t-il ?

Si Hollande passe, cela sera fait. Qu’on se le dise.

Christine Tasin © Riposte Laïque

La France en danger, discours de Christine Tasin aux assises du 10 mars 2012 à Paris

France en danger, identité et vote des étrangers

A Résistance républicaine et Riposte laïque, nous avons le sentiment d’être les vilains petits canards dans cette assemblée majoritairement identitaire, puisque nous défendons le point de vue républicain et jacobin sur l’identité et le droit de vote des étrangers. Or, si nous avons des accords avec les Identitaires, l’islamisation de la France, la mondialisation, l’ultralibéralisme… nous avons des divergences importantes sur l’Europe et le régionalisme.

Je voudrais aujourd’hui, justement, expliquer pourquoi, selon nous, le point de vue identitaire nous semble dangereux car il remet en cause notre souveraineté, notre identité… et il ouvre donc la voie à l’islamisation de notre pays et à la société multiculturelle que l’Union Européenne veut nous imposer.

J’essaierai de montrer, rapidement, dans le faible temps qui m’est imparti, d’abord pourquoi l’Union Européenne actuelle et l’Europe des régions sont des impostures, puis en quoi le vote des étrangers communautaires est un non-sens qui prépare celui des étrangers extra-communautaires et, enfin, je préciserai la spécificité de la France, la laïcité, garante de tout le reste, qui a besoin d’un Etat-nation fort afin de la préserver.

I. Les impostures européennes

Il n’y a pas d’identité sans peuple, il n’y a pas de peuple sans nation, c’est pourquoi il n’existe pas de peuple européen ni de civilisation européenne.

Nous n’avons pas de passé commun (sinon les guerres…), nous n’avons pas d’histoire commune, nous n’avons pas de régime politique commun, nous n’avons pas de terre commune, nous n’avons pas de langue commune. Nous n’avons, avec les autres peuples d’Europe, aucun des critères qui peuvent constituer une nation et un peuple avec un destin commun.

Je crois qu’il y a en l’occurrence confusion avec la notion de « civilisation occidentale », caractérisée par des valeurs universalistes, et au premier chef l’égalité homme-femme, venues de l’humanisme de la Renaissance, des Lumières, de nos origines chrétiennes et gréco-romaines, qui nous ont donné un héritage intellectuel, artistique, politique, démocratique… incomparable mais qui ne fait pas de ceux qui bénéficient de cet héritage un seul peuple. Il manque tout le reste, énuméré ci-dessus.

Non, l’Europe ce n’est qu’un continent, une juxtaposition de nations susceptibles d’échanges et de projets ponctuels. Et c’est, actuellement, un marché commun, un système économique dont on veut nous faire croire qu’il constituerait un gage de fraternité et d’identité !

Les manipulations des élites voudraient nous faire croire que les 27 pays qui constituent ‘UE ont un destin commun sous prétexte que leurs dirigeants ont bafoué les souverainetés populaires en signant des traités instituant la concurrence libre et non faussée entre eux. C’est ainsi qu’on a pu voir un Sarkozy et une Merkel célébrer ensemble l’anniversaire du 11 novembre 1918 pour essayer de nous faire croire que l’Europe actuelle serait la solution à tous nos problèmes quand cette Europe n’est qu’ultralibéralisme qui détruit les peuples et qui serait le prix à payer pour la paix ! On songe, en les voyant faire, à ces aveugles de gauche qui voudraient nous faire croire que le communautarisme islamique serait le prix à payer pour une colonisation prétendument mortifère.

Mais la réalité, c’est que nous perdons nos repères et que le repli régionaliste qui s’opère en conséquence est voulu par l’Union Européenne puisqu’il va permettre de faire exploser l’Etat-nation, perdre notre force et notre rapport « charnel » à notre pays.

La première étape est constituée par le droit de vote des étrangers communautaires.

II. Le droit de vote des étrangers issus de l’Union européenne est un scandale et un non-sens

Le droit de vote fait partie de la citoyenneté, de ses droits et de ses devoirs, conformément à l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : » Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ». Or, puisqu’il n’existe pas de nation européenne, il ne peut y avoir de citoyenneté européenne appliquée dans les pays de l’UE.

Accorder le droit de vote aux étrangers communautaires a donc été un déni de démocratie. Le droit de vote, en effet, est une arme mise dans les mains de celui qui est accueilli et nous avons montré, Pierre Cassen et moi, dans le livre que nous avons écrit, La Faute du bobo Jocelyn, quelles en étaient les épouvantables conséquences.

Etre français, c’est faire partie d’un creuset de la citoyenneté, constitué par notre histoire, notre conscience commune, nos dates fondatrices, 1789, le Front populaire, mai 68, comme Clovis ou Henri IV, comme Molière, Voltaire, Hugo ou Zola… Et donner à autrui le droit de vote c’est déposséder le peuple de sa capacité et de décider et de résister. Et le donner aux étrangers communautaires c’est/c’était obliger notre peuple à s’aligner sur la société anglo-saxonne, société aux antipodes de la nôtre, puisqu’elle est multiculturelle, faite de communautés juxtaposées sans référence au bien commun.

Et tel est bien le but de l’Union Européenne : nous imposer la séparation et la division identitaires, par les cultures locales, les communautés ethniques, régionales ou religieuses afin de nous affaiblir et nous rendre incapables de nous défendre.

L’Europe fédérale des régions s’attaque à l’Europe des nations afin de faire disparaître peuples et nations.

Et quoi de mieux que le régionalisme pour diviser la nation ? C’est avec le régionalisme que l’on voit revenir féodalité, clans, potentats locaux, ce qui se fait déjà avec les Conseils Régionaux, véritables usines à influencer des électeurs dépendant de bon vouloir local.

En imposant le droit de vote des étrangers communautaires la Commission Européenne a préparé, de façon délibérée et calculée, le droit de vote des étrangers extra-communautaires, tout en imposant, par ses textes et prescriptions, la nécessité du « dialogue interculturel au niveau international ». On citera pour mémoire cette phrase terrible : il faut développer » la contribution des différentes cultures à notre héritage et à notre mode de vie ».

Il s’agit donc, ni plus ni moins, de la disparition de la nation française avec la disparition de sa spécificité, la laïcité.

III. Unicité de la France, avec sa spécificité, la laïcité.

En France, le citoyen n’existe pas en fonction de ses origines, de son milieu social, de sa famille, de son sexe, de sa couleur de peau ou de sa religion ; il y a égalité de tous en droit, grâce à la laïcité.

La laïcité est en effet le garant de l’intérêt général, qui est au-dessus des intérêts individuels et des croyances.

La laïcité est le ciment de notre nation. Accepter le droit de vote des étrangers c’est accepter que d’autres, avec une idéologie anglo-saxonne ou religieuse, fassent disparaître notre héritage : la séparation du public et du privé dans la religion, les services publics, la protection sociale, la liberté d’expression…

Ce n’est pas un hasard si la laïcité est attaquée à la fois par Sarkozy et par Hollande ( ce dernier veut mettre dans la constitution l’article 1 de la loi de 1905 qui institue la liberté de culte mais pas le numéro 2 qui interdit les subventions publiques aux différents cultes, ce qui permettrait ces dernières et en finirait avec la loi de 1905). Sarkozy et Hollande sont donc mandatés, -et avec quel enthousiasme ! – pour la faire disparaître car c’est elle, plus que tout, qui gêne le nouveau veau d’or, la concurrence libre et non faussée. C’est pour cela qu’ils essaient de nous faire croire que les acquis sociaux sont opposés au progrès économique. C’est pour cela que l’UE a besoin que nous soyons endettés et dépendants des marchés.

Seule une France souveraine, indépendante, dans une Europe des nations, peut défendre la laïcité, garante de la res publica. C’est pourquoi il est nécessaire d’interdire le vote des étrangers, quelle que soit leur origine, communautaire ou extra communautaire. Commençons donc par sortir de l’Europe.

Christine Tasin © Riposte Laïque